"AKPHAEZYA : le groupe mené par une surprenante chanteuse/claviériste propose une musique relativement originale dans un registre plutôt atmosphérique. C'est tout ce que je peux dire, car à cause d'un problème technique (corde de guitare cassée je crois…), c'est la chanteuse qui assure la seconde partie du set. J'apprends du même coup que c'est en fait NEHL qui devait passer juste après.
NEHL : la jeune fille ne s'est pas démontée et a donc pris les choses en main seulement accompagnée de son clavier. Sous ses airs un peu timides, NEHL va faire une démonstration de son talent, qui est croyez-le moi immense. Dans un style lyrique et atmosphérique, elle nous transporte littéralement dans un paradis musical. Nappes de claviers, voix nuancée, la recette est simple mais terriblement efficace. Les mélodies sont magnifiques, leur exécution exemplaire, un pur moment de bonheur qui me change de tous les groupes bourrins que j'ai pu voir dernièrement. Chapeau donc à cet artiste d'exception ! AKPHAEZYA : les musiciens sont maintenant en place, et les bougres ne sont pas revenus pour rien ! Ce fut sans nul doute le concert le plus farfelu que j'ai vu jusqu'à maintenant ! Et là c'est encore NEHL qui fait le show en nous montrant son extraordinaire aisance dans tous les registres : voix lyrique, voix death, et des timbres que je n'avais encore jamais entendus auparavant ! Du coup, les morceaux sont complètement délirants, sans partir dans le n'importe quoi. Chapeau aussi aux musiciens pour réussir à interpréter des trucs pareils, avec des changements de rythmes et d'ambiance continuels. Je me demande comment on peut composer de telles bizarreries ! En tout cas, ce sont des groupes comme ça qui font évoluer la musique."

(Chronique faite par Hevydevy sur Maitres du metal)


"C’est donc vraiment au tour de AKPHAEZYA maintenant ! Un groupe composé donc de la désormais fameuse Nehl au clavier et au chant, épaulée cette fois par un guitariste, un bassiste et un batteur. Et on va avoir le droit à une prestation des plus décalées et prenantes ! On s’échauffe avec un morceau assez classique, avec des parties de guitares entraînantes, où la miss nous fait apprécier sa toujours belle voix. Puis d’un coup, ça s’envenime et là c’est parti pour une véritable démonstration d’inventivité, tournant toujours autour de la voix de Nehl, une voix qu’elle sait moduler à volonté et avec une facilité déconcertante ! Ca va d’envolées lyriques (et pas du Nightwish, croyez-moi ! :-)) jusqu’à des voix death convaincantes, en passant par des vocalises parfois bien zarbes, mais toujours maîtrisées ! Les compos nous tiennent constamment en haleine car elles sont remplies de surprises, et pourtant elles tiennent largement la route, notamment parce qu’elles sont interprétées par des musiciens plein de ressources. J’ai quand même trouvé que ça s’essoufflait vers la fin mais ça reste pour moi une excellente découverte. Qu’il faudra suivre car on tient là un groupe particulièrement audacieux, et qui promet pour la suite ! "

(Chronique à voir sur www.metal-live.com)


'Le pari de Metalloween superbement gagné à Olivet' :
"Du black, du death et du brutal... Féerie de tous les "metal", vendredi soir, à Olivet, sous la voûte d'Yvremont. Née de la volonté de l'association 'N-Vox' et de son valeureux chevalier Stéphane, l'initiative a vite été bénie par la municipalité d'Olivet puis par près de 300 convives venus se delecter d'un festin qui n'a pas fait dans le trémolo. Du son, du gros et du bon pour cette "citrouille partie" pas piquée des hannetons. Sacrée brochette pour lancer les offensives à l'heure de l'apéro et clôturer sur les coups de deux heures. Paris, Orléans et Montargis au coude à coude face à une nuée de pogoteurs en diable. Voilà le menu du soir avec en première ligne Garwall (black), Korum (death) et Innerfeuds(brutal), suivis du hardcore de Nesseria et du heavy de Fairytales. Belles retrouvailles également avec la voix divine de Nehl, en solo d'abord, puis au coeur d'AKPHAEZYA ensuite. Le succès de cette 'première' méticuleusement organisée laisse augurer un prochain rendez-vous tout aussi décapant en 2004. Et l'on peut que le souhaiter !"

(Article écrit par Philippe Chastanet et paru dans 'la république du centre' du 27/10/03)

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