Metal chroniques
"Déjà quatre ans que cet album sorti en autoproduction a eu les honneurs de ma platine. C’est aujourd’hui grâce au développement de Ascendance Records que Anthology II (non il n’y a pas de Anthology I) voit le jour. Pour le coup je vous ressors ma chro de 2004 en ajoutant que le seul petit défaut de l’époque, à savoir la production, est cette fois ci à l’avenant d'un réenregistrement avec l'aide d’un label. Le design a également évolué.

« La frontière du metal est atteinte et on est à la limite du supportable pour un fan de notre chère musique », voilà les commentaires les plus acerbes que l’on pourrait trouver chez certains metalleux bloqués dans des schémas musicaux restreints.
Les orléanais d’Akphaezya présente certes une musique au limite du metal mais également aux limites de toutes les musiques puisque ce quatuor a le don de mélanger de nombreuses influences passant ainsi à travers les chapitres de cette « Anthology » par des passages typés jazz, rock, oriental, folk, death, thrash.
Le tout est servi par des musiciens talentueux et surtout une chanteuse (et claviériste) Nehl Aëlin de grand talent qui apporte à la musique complexe de Stephan H. (guitare) un supplément d’âme qui parfois rajoute à la confusion des genres et vous entraîne au-delà des limites de toute compréhension.
Nehl parvient à moduler sa voix dans des registres très différents apportant aux compositions une valeur ajoutée surprenante, les instruments ne sont pas en reste alternant avec une facilité déconcertante les cassures de rythme afin de mieux repartir.
Comme dans un grand huit, on se sent ballotté, ça monte et ça redescend successivement mais au final on ressort avec la mine réjouie (sauf pour ceux qui ont l’estomac fragile ;)))
Dès lors, on accepte facilement la dénomination de « free metal » donnée par le groupe à sa musique. Difficile de dompter une telle oeuvre, il vaut mieux se lâcher et se laisser emporter dans le monde et le concept d’Akphaezya qui passe par de nombreuses émotions et ne peut se résumer en quelques mots.
Ce groupe prouve une nouvelle fois que notre genre favori recèle un nombre infini de facettes et c’est précisément cette diversité qui en fait la richesse. Du grand art certes schizophrénique mais du grand art quand même (pour les férus de références, Akphaezya pourra vous rappeler les productions barrées d’Atrox lorsque Monika était au chant)."

Site: http://www.akphaezya.com
MySpace Officiel:
http://www.myspace.com/akphaezya

[08/10] Clayman


MetalChroniques

Retour